Écoles-Périscolaire

ECOLE PRIMAIRE

Les enfants de Sorbey sont scolarisés au sein du regroupement scolaire  « les Bords de Nied ».

Ce regroupement fonctionne grâce à une convention signée par les communes de :

Bazoncourt

 

Sanry-sur-Nied

 

Sorbey

Chaque commune a conservé son bâtiment école, les élèves, en fonction de leur niveau scolaire, se rendent dans l’une des trois communes afin d’apprendre à lire, écrire…..

La répartition des cours est faite en fonction des effectifs

 

Le transport, assuré par bus, est financé par le Conseil Général de la Moselle.

Une accompagnatrice, financée par les trois communes, est présente dans le bus lors de chaque circuit.


ACCUEIL PERISCOLAIRE

En 2005, lors de la création du regroupement scolaire (RPE), les trois communes ont mis en place l’accueil périscolaire.

L’accueil périscolaire fonctionne en période scolaire : lundi, mardi, jeudi, vendredi, de 7h à 18h45. Les enfants sont accueillis dans les locaux de l’accueil périscolaire de Sanry sur Nied. (Pas d’accueil pendant les vacances scolaires).

L’accueil peut accueillir jusqu’à 80 enfants maximum de 3 à 11 ans


COLLEGE

A partir de la 6ème, les enfants sont scolarisés au collège Lucien Pougué à Rémilly.
Le déplacement est assuré par car, à la charge des parents.


Service minimum

Nul n’ignore les nouvelles directives imposées par le Ministère de l’Education Nationale afin que soit assuré un service minimum d’accueil des enfants scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires en cas de grève des personnels enseignants, ” durant les heures normales d’enseignement ” (soit usuellement 6 heures par jour).

 Malgré toute notre bonne volonté, nous éprouvons de grandes difficultés à respecter la loi sur le service minimum d’accueil dans les écoles. Face à l’ampleur de la dernière grève du 29 janvier 2009, et si elle avait été suivie de la même manière à Sorbey, Bazoncourt et Sanry-Sur-Nied, les élus de nos trois communes concernées par le regroupement scolaire, sont conscients que les structures mises en place auraient vite montré leurs limites. Aussi tiennent-ils à alerter les parents concernés, de ces difficultés, voire des risques que comporte un tel dispositif d’accueil.

Première difficulté : les locaux. La structure d’accueil de Sanry où les enfants sont regroupés actuellement en cas de grève générale risque de devenir insuffisante, voire inadaptée pour accueillir, dans des conditions de sécurité optimale, l’ensemble des enfants scolarisés dans les trois communes.

Deuxième difficulté : le transport des enfants qui devront être regroupés à Sanry sur Nied, dans les locaux de l’accueil périscolaire. Le service des bus tel qu’il est organisé en temps ordinaire risque fort de devenir insuffisant. En tout état de cause, il serait très improbable qu’un service supplémentaire de bus soit mis en place par le transporteur.

Troisième difficulté : le recrutement. Selon le texte de la loi, à partir de 25 % d’enseignants grévistes, un droit d’accueil existe pour les enfants scolarisés au primaire. Les mairies ont donc 48 heures pour s’organiser et trouver des animateurs pour assurer la garde des enfants. Ce délai, très court, pose des problèmes dans l’application de la loi sur le terrain et il apparaît alors difficile d’assurer le service, faute de candidats, d’autant qu’au niveau communal, et suivant les préconisations de la DDJS, le taux d’encadrement est de 1/8 pour les maternelles et de 1/12 pour les élémentaires. Or, il faut savoir que les communes doivent déjà,  d’une part, organiser un service municipal correct au regard de leurs propres obligations (pré et post scolaires, cantine,…) et, d’autre part, organiser le service minimun d’accueil en appliquant de manière prudentielle les normes DDJS*. Il faut souligner par ailleurs, difficulté supplémentaire, que ces normes concernent aussi le niveau de qualification du personnel chargé d’accueillir les enfants.

Ainsi, force est de constater qu’il est difficile, pour les municipalités, de mettre en place un dispositif d’accueil fiable à 100%. Il est donc demandé aux parents, afin d’améliorer la sécurité de l’accueil par l’organisation d’un service efficace et adapté en cas de grève, de coopérer avec le regroupement scolaire en faisant savoir leur intention quant au mode de garde envisagé (mode de garde personnel, service d’accueil…).

* DDJS : Direction Départementale du Ministère de la Jeunesse et des Sports

 Le Ministre reconnaît lui-même que les petites communes ont des difficultés à l’appliquer et  demandent de l’aide pour y parvenir la prochaine fois.

Le président de l’Association des Maires de France (AMF) a quant à lui estimé dans un communiqué que “c’est à l’Education nationale d’organiser le service minimum dans les écoles primaires en cas de grève des enseignants”.