Les anciens maires
mars 2014 à ce jour | PIOT Philippe |
septembre 99 à mars 2014 |
SCHMITT Lucienne |
juin 95 à juillet 99 | LAURILLARD Christiane |
mars 89 à juin 95 | GROSSE René |
mars 83 à mars 89 | GROSSE René |
mars 77 à mars 83 | GROSSE René |
mars 71 à mars 77 | SEIGNERT Gaston |
mars 65 à mars 71 | BOUTTER Alphonse |
mars 59 à mars 65 | BOUTTER Alphonse |
mai 53 à mars 59 | GROSSE Victor |
avril 47 à mai 53 | ROUYER François |
La Villa Gallo-Romaine
En mai 1836, lors de la construction de la route reliant Metz à Baronville, à un kilomètre au-delà de Sorbey, dans la vallée de la Nied, une tranchée longue et profonde a mis à nu, à droite et à gauche, des ciments épais qui indiquaient l’existence de constructions antiques.
Ont été découvert des restes de colonnes cannelées, des armes en fer, un poids en plomb de 3,050 kgs, de petits bronzes de GALLIEN , TETRICUS II, CONSTANTIN Ier, CONSTANTIN II, CONSTANT, CONSTANCE II, VALENTINIEN Ier, VALENS, GRATIEN et CONSTANTINIPOLIS, des tuiles ayant servi à la couverture des maisons, des débris de vases, des tessons de poterie romaines rouges.
La nature de ces débris permit de reconnaître que le terrain appelé « censuire » avait été occupé par une maison de campagne à l’époque romaine.
Coupée par la route, cette villa comprenait notamment une galerie, une chambre avec peintures et d’autres chambres au sol cimenté, une hypocauste (dont des briques carrées sont au musée de Metz (SIMON V., Revue d’Austrasie 1841, pp. 17-32)
L’ensemble de la villa était entouré d’un mur d’enceinte, de 125 m sur 70 m, de 80 cm à 1 m d’épaisseur et d’environ 1 m de hauteur, surmonté de panneaux de bois enduits extérieurement et intérieurement de ciment, mode de construction qui semble fréquent dans l’Est de la Gaule. Quant aux bâtiments de la villa, ils ne s’élevaient que rarement au-dessus d’un simple rez-de-chaussée.
Il paraît certain que cette villa existait au IV ème siècle, et les traces d’incendie laissent à penser que sa destruction date de l’invasion d’Attila.
Les fouilles qui ont duré deux ans ont permis aux chercheurs d’établir un plan de cette villa.
Plan de la Villa :
Origine du nom et anciens noms de Sorbey
Sorbey vient du latin sorbus (sorbier) et suffixe « acum », changé en « eium » qui devait désigner un ensemble de sorbiers.
Les anciens noms de Sorbey :
1153 SORBES
1178 SORBEIACUM
1181 SORBEIRS
1192 SORBERS
1250 SORBEIS
1288 SORBEIT
1323 SORBEY
1518 SORBEI
1680 SORBE
1869 SORBEY
1917-1940 SORBACH
Le blason
Mi parti de gueules à la fleur de lys d’argent
d’où naissent deux palmes de sinople et d’argent,
au sorbier arraché de sinople fruités de gueules.
A droite, blason de l’abbaye de Saint Vincent.
A gauche, armes parlantes.
Historique
Sorbey, village du Saulnois en Pays Messin est cité pour la première fois en 1153.
Le village dépendait de l’abbaye de St Vincent de Metz. Il fut détruit en 1518 par Franz von Sinckingen.
Le 21 octobre 1821, le canton de Rémilly est supprimé, Sorbey est alors rattaché au canton de Pange.
La mairie-école est construite en 1858 d’après les plans d’Auguste Rolland architecte natif de Rémilly.
L’église Saint Alban de style néo-roman datant de 1896 est en forme de croix grecque et possède deux clochers dont le plus ancien date du XI ème siècle. La première pierre est posée par l’archiprêtre Auvray le 30 août 1896.
On remarquait autrefois à Sorbey, une maison-forte avec fossé et pont-levis :
(source : dessin d’ Auguste Migette de 1871)
Il existait une mine de fer provenant de débris d’ovoïdes du lias au dessus du village.
Plus près des rives de la Nied, au lieu-dit “le Pré-de-la-Mine”, on lavait le minerai qui était ensuite porté à la forge mise en activité par les eaux d’un étang qui occupait les prés au-dessus du village.